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l'homme de confiance deM. de Bellegarde pour ses affaires litigieuses ; l'autre, le docteur Diest, „était son 'médecin particulier (i).
La déposition faite par ce dernier dans l'enquête est conçue'en ces termes : - •
«' Dépose qu'il connaît les sieur et dame de La Live d'Epinay dès avant leur mariage; qu'il les a toujours fréquentés depuis ; que par les dots qu'ils ont eues et les biens échus à la'dite dame peu de temps après leur dit mariage (2) ils onf dû jouir de . 24 à 25,ooo livres' de rente, sans presque aucune charge parce qu'ils ont toujours demeuré et ont été nourris pour une pension très modique chez le sieur de' La Livç, leur, père et beau-père. Mais qu'une malheureuse facilité à dépenser en
(1)  Quelques jours avant sa mort, le 3o juin 1751, M. de 'La Live de Bellegarde ajoutait à son testament les lignes suiyantes, relatives à M, Diest : «' Veut, ledit testateur, que s'il décède de la maladie dont il est attaqué,'M. Diest, son médecin, soit récompensé convenablement de son zèle et de ses soins, se réservant à faire lui-même cette récompense s'il revient' de 'laditeTnaladie. 11 (Archives nationales, Y, 56.) Jean Diest, docteur en médecine de la Faculté de Paris, était né vers 1703. Il demeurait rue Sainte-Anne, butte et paroisse Saint-Roch.
(2)  Je ne sais quels sont ces biens ni d'où ils pouvaient provenir.